Des cantines où les rencontres ont du goût

À Lyon, Paris, Lille, Grenoble, Strasbourg ou Annecy, les Petites Cantines recréent du lien social de proximité, en invitant les habitants d’un même quartier à préparer et partager un repas de qualité.

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Participer librement et bénévolement

Un local au pied d’un immeuble, au cœur d’un quartier à forte mixité sociale. Un lieu de vie ouvert à tous, midi et soir, tous les jours de la semaine. Une grande cuisine où chacun peut, s’il le souhaite, mettre la main à la pâte, derrière les fourneaux, au service ou à la plonge. Une salle accueillante et chaleureuse où partager un déjeuner ou un dîner entre voisins, autour de grandes tablées.

 

Tels sont les ingrédients des Petites Cantines, réseau associatif non lucratif de « restaurants » participatifs et solidaires. Il n’y a ici ni cuisinier ni serveur professionnels : ce sont les convives eux-mêmes, adhérents de l’association, qui préparent les plats et se reçoivent les uns les autres. Pas de tarif fixe non plus, ni pour les repas, ni pour l’adhésion annuelle, mais une contribution libre, à la hauteur de ses moyens. Ainsi, certains donnent plus pour permettre d’accueillir ceux qui donnent moins.

Rompre l’isolement autour d'un bon petit plat

À l’origine de cette initiative, le double constat des deux fondateurs de l’association éponyme, Diane Dupré la Tour et Etienne Thouvenot. D’une part, la solitude progresse en France, notamment dans les métropoles où ce phénomène touche désormais tous les âges et toutes les catégories sociales, comme l’a révélé de façon aiguë la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19. D’autre part, dans nos sociétés modernes où tout doit aller toujours plus vite, le repas traditionnel mitonné et apprécié en famille ou entre amis a progressivement disparu de nos rythmes de vie effrénés.

 

L’ambition des Petites Cantines ? Lutter contre la précarité relationnelle et le sentiment d’anonymat dans les moyennes et grandes villes, en rendant au repas sa fonction éminemment sociale. Le lieu de restauration devient vecteur de liens, brassant les générations, les milieux sociaux et les parcours de vie. Résidents ou salariés travaillant dans le quartier, personnes âgées isolées ou jeunes éloignés de leur famille, actifs ou demandeurs d’emploi : tout le monde est convié à la même table.

Manger bien et sain

Et si le principe consiste à manger ensemble, l’objectif est aussi de manger bien et sain ! L'alimentation y est durable, équilibrée et de qualité. On privilégie le local et les circuits courts, l’agriculture biologique ou raisonnée, le vrac pour éviter les emballages superflus et la collecte des invendus alimentaires pour limiter le gaspillage. L’approvisionnement est supervisé par le maître ou la maîtresse de maison, salarié(e) par les Petites Cantines et en charge également de l’animation du lieu, avec le soutien de convives bénévoles.

 

Après l’ouverture d’un premier site à Lyon en 2016, dans le quartier populaire de Vaise, l’association compte désormais 10 restaurants sur tout le territoire, une trentaine de salariés, et près de 85 000 repas servis depuis le début de l’aventure. Un succès fulgurant, qui témoigne de l’utilité sociale du modèle. Accompagné par AG2R LA MONDIALE, le réseau s’est structuré et entend amplifier encore son impact social. Avec 13 ouvertures en projet – dont celle, imminente, dans la ville de Metz –, l’équipe vise 40 Petites Cantines d’ici 2030.

 

Ce projet est financé par l'action sociale de la caisse de retraite AG2R Agirc-Arrco.

 

 

 

Aller plus loin
AG2R LA MONDIALE vous encourage à conserver une vie sociale et citoyenne riche, pour prendre soin de vous et prendre soin des autres. Nous proposons pour cela une large palette de services pour garder le lien et être solidaire.

 

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