Anticiper le coût du financement des études supérieures

Le coût des études supérieures devient astronomique. Comment se préparer, dès à présent, à un tel besoin de financement ?

Il n'y a pas de solution "miracle" pour financer un projet d'études supérieures… Mais voici des informations pour mieux connaître les différentes possibilités et faire son choix en connaissance de cause.

Se préparer à financer les études supérieures de ses enfants

C’est une tendance de fond. Le nombre de bacheliers et d’étudiants ne cesse d’augmenter en France. Petit rappel des faits. En 1960, la France comptait 60 000 bacheliers. En 2016, ils étaient 633 000, tous bacs confondus. Quant aux étudiants, la France en compte plus de 2,5 millions, soit huit fois plus qu’en 1960. Plus de six sur dix sont inscrits à l’université, mais une part importante, soit 450 000 étudiants en 2015, opte de plus en plus pour le secteur privé. Ainsi, depuis 2000, les inscriptions dans l’enseignement supérieur privé ont augmenté de 62%.
 

Tout cela bien sûr a un coût. A titre d’exemple, les frais d’inscription vont de 160 à 260 euros pour un master 2 effectué dans un établissement public, mais pour un établissement privé, type école de commerce, il faut pouvoir débourser de 3 000 à plus de 10 000 euros par an.
 

Aux coûts d’inscription, s’ajoutent les frais de logement qui sont importants, les centres universitaires et les grandes écoles se situant souvent au sein de grandes agglomérations.
 

Enfin, les études supérieures intègrent bien souvent des semestres d’études à l’étranger quand elles ne sont pas effectuées intégralement loin du domicile familial.

Mettre de l'argent de côté

Résultat : parents et enfants ont tout intérêt à épargner. L’idéal est de commencer à mettre de l’argent de côté bien avant le début des études supérieures de manière à lisser les coûts dans le temps.

Le contrat d’assurance-vie offre une relative souplesse pour financer ce type d’investissement d’autant qu’il peut être assorti de rentes d’éducation en cas de décès des parents. De telles options peuvent également être prévues dans le cadre d’un contrat de prévoyance.
 

L’autre solution, qui peut être menée conjointement, est d’inciter les jeunes à épargner. Pourquoi ne pas placer une partie de leurs économies issue de cadeaux familiaux ou de petits boulots sur un contrat d’assurance-vie ? Cela les habituera à gérer une épargne et pourra, le moment venu, financer tout ou partie de leurs études.

Bénéficier d'une bourse d'études

Les étudiants peuvent également bénéficier de bourses d’études accordées par le Ministère de la Jeunesse et de l’Education nationale. Ces aides, soumises à condition de ressources, doivent être demandées entre janvier et avril. Elles peuvent atteindre 5500 euros. Les étudiants bénéficiant d’une bourse d’étude sont exonérés de frais d’inscriptions dans le public et dans certains établissements privés. Les grandes écoles mettent en place également des systèmes de bourse pour leurs étudiants.

Souscrire un prêt

Enfin, à défaut d’avoir accès aux bourses ou pour les compléter, les étudiants peuvent souscrire des prêts. L’Etat se porte alors garant par le biais de la Banque publique d'investissement (Bpifrance). C’est elle qui paiera les mensualités en cas de défaillance de l’étudiant. Le prêt garanti par l’Etat est plafonné à 15 000 euros. Pour en bénéficier, l’étudiant doit être âgé de moins de 28 ans, être français ou citoyen d'un autre pays de l'Espace économique européen (EEE). Et préparer un diplôme de l'enseignement supérieur français dans un établissement situé en France : université, école de commerce ou d'ingénieur, lycée pour un BTS...

Quels produits d'épargne pour financer des études supérieures ?

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On a tous un avis : aider ses enfants dans le financement de leurs études

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