Comment optimiser la gestion de son contrat d’assurance-vie ?

Les épargnants ont des objectifs et une tolérance au risque différents. Selon leur horizon d’investissement, certaines options de gestion automatique peuvent faciliter le pilotage des contrats d’assurance-vie. On peut également dynamiser le rendement de son contrat pour un meilleur taux potentiel en contrepartie d’une prise de risque.

Gérer son épargne dans des conditions fiscales avantageuses

L’assurance-vie permet de se constituer et de faire fructifier un capital dans le temps avec une fiscalité avantageuse. Chaque année, après 8 ans de détention du contrat, ce dispositif fiscal permet notamment de bénéficier d’un abattement de 4600 euros par personne (9200 euros pour un couple), sur les gains perçus.  

 

Bon à savoir : L’épargne transmise aux bénéficiaires du contrat d’assurance-vie en cas de décès bénéficie d’une exonération d’imposition, dans certaines limites et sous conditions. La désignation des bénéficiaires répond à des règles qu’il est essentiel de connaître en en parlant à un professionnel et notamment à son notaire.   

Un large choix de fonds avec l’assurance-vie multisupport

L’assurance-vie multisupport permet d’investir son épargne dans une large palette des fonds et donc de la diversifier. Cela peut être le fonds en euros, généralement garanti en capital. Les unités de comptes pour diversifier son contrat en contrepartie d’un risque de perte en capital ou encore le fonds Eurocroissance, un compromis entre le fonds en euros et les unités de compte. 

 

Avec l’assurance-vie, l’épargne peut ainsi être investie en fonds actions, en obligations d’État ou d’entreprise, ou encore en immobilier. Les unités de compte, plus risquées, sont potentiellement plus rémunératrices que le fonds en euros. Leur évolution étant liée aux marchés financiers et immobiliers notamment, donc soumise à leurs fluctuations

Une option de rééquilibrage automatique de l’allocation d’actifs

La première étape avant de sélectionner ses fonds est de définir son profil d’investisseur. Dès lors, gérer son contrat d’assurance-vie consiste à choisir entre ces différentes unités de compte et de décider de leur répartition. Cette allocation d’actifs doit ainsi correspondre à votre profil de risque, à vos attentes en matière de rendement et à votre appétence aux risques (capacité à enregistrer des pertes sur le capital initial). Elle doit être en adéquation avec votre situation personnelle et patrimoniale ainsi qu’avec vos objectifs. À chaque type d’actifs correspond une durée de détention recommandée.  

 

Par exemple, si l’épargne investie doit servir à financer un projet à brève échéance, un support sans risque et liquide, c’est-à-dire facile à vendre rapidement, est recommandé. Les actions, à l’inverse, nécessitent d’avoir du temps pour optimiser les gains potentiels. Compte tenu de leurs risques et de leur volatilité, c’est-à-dire de l’amplitude d’évolution de leur cours, il s’agit d’un placement à long terme.  

 

Bon à savoir : Quelle que soit la solution retenue, les frais des options de gestion s’ajoutent éventuellement à ceux du contrat et des supports sur lequel il est investi.

Des options d’investissement automatique

Une première option permet le rééquilibrage automatique du portefeuille pour maintenir l’allocation d’actifs choisie. Une seconde option de gestion permet de lisser les risques associés aux différents supports d’investissement sélectionnés. L’investissement progressif d’une partie de votre contrat sur des unités de compte est souvent proposé en assurance-vie. Effectuer des versements réguliers permet d’investir à des niveaux de marché différents et donc de lisser les risques pris.  

 

Une troisième option de gestion permet de réinvestir automatiquement les produits issus du fonds en euros, généralement garanti en capital, sur des supports plus risqués. En effet, ces derniers offrent en contrepartie un potentiel de rendement plus intéressant. Cette option permet ainsi de limiter les risques pris sur l’épargne à cette fraction du portefeuille.  

 

Pour investir sur des actifs diversifiés en limitant sa prise de risque, il est également possible de choisir le seuil maximum de baisse acceptable sur les unités de compte choisies. Dès lors, l’option « stop-loss » permet de limiter automatiquement les pertes enregistrées à ce plancher prédéfini. L’option « d’écrêtage des plus-values » permet, quant à elle, de sécuriser régulièrement les gains réalisés sur les unités de compte, en fonction d’un certain seuil de déclenchement. 

 

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