L’abondement vise à encourager et à récompenser l’effort d’épargne grâce à un cadre fiscal favorable, aussi bien pour l’entreprise que pour le salarié.
L’abondement est un formidable outil pour l’employeur car il permet de :
- augmenter la rémunération des salariés,
- fidéliser ses collaborateurs,
- attirer des talents,
- motiver ses équipes,
- préparer l’avenir de ses salariés.
Entre le versement d’une prime ou l’abondement, il est préférable de choisir la seconde option comme le montre la démonstration suivante.
Pour le versement d’une prime
- L’entreprise verse 1 400 € et paie 700 € de charges patronales, soit un coût total de 2 100 €.
- Le salarié touche une prime nette de 991,20 € après déduction de 280 € de cotisations sociales et de 128,80 € de CSG et CRDS.
- Le montant imposable est de 1 031,84 €, soit un impôt de 309,55 € au taux marginal de 30%.
- Le salarié bénéfice d’une somme immédiatement disponible de 681,65 €.
Pour un abondement de 300% sur un versement du salarié de 500 € sur son PEE
- L’entreprise verse 1 500 € et paie 300 € de forfait social (sauf pour les entreprises de moins de 50 salariés), soit un coût de 1 800 €.
- Le salarié touche un abondement net de 1 362 € après déduction de 138 € de CSG et CRDS.
- L’abondement n’est pas imposable.
- Le salarié bénéficie sur son PEE d’un abondement de 1 362 €, bloqué pendant 5 ans minimum.
Pour résumer :
- l’abondement est financièrement plus avantageux qu’une prime, pour le salarié comme pour l’entreprise,
- mais l’argent est indisponible pendant 5 ans.
Bon à savoir : il existe des cas de déblocage anticipé, qui permettent de disposer de l’épargne pour les grands projets personnels ou en cas d’aléa de la vie.