Dépendance des personnes âgées : une charge lourde pour les aidants

Accompagner un proche en situation de dépendance représente une charge particulièrement importante pour les proches aidants. Zoom sur le rôle de ces derniers, les dispositifs existants et l'intérêt d'une assurance dépendance.

Définition et rôle du proche aidant

Aussi appelé aidant familial, un proche aidant est une personne qui accompagne régulièrement l'un de ses proches en situation de perte d'autonomie. Son rôle est d'assister la personne dépendante dans les actes du quotidien qu'elle n'est plus en mesure d'effectuer seule.

 

La plupart des aidants familiaux apportent un soutien bénévole et régulier à un proche dépendant, malade ou handicapé. Depuis 2016 et l'entrée en vigueur de la loi de l'Adaptation de la Société au Vieillissement, le statut du proche aidant est davantage encadré. Cette loi prévoit également un dédommagement spécial aidant familial. L’objectif est de favoriser le maintien à domicile des personnes âgées ou en perte d'autonomie.

Ainsi, le rôle de l'aidant est multiple. Il s'occupe du proche en difficulté, l'accompagne au quotidien, en faisant les courses, en préparant ses repas ou encore en assistant la personne dépendante dans sa toilette. Le proche aidant pour handicapé ou personne âgée peut également s'occuper des tâches administratives et financières : gestion des comptes, règlement des factures, etc. Enfin, il convient de ne pas négliger l’aspect psychologique de cette mission, qui représente un soutien fondamental.

Proche aidant : un statut exigeant nécessitant un soutien psychologique

Le rôle de proche aidant s'avère particulièrement rigoureux sur le plan psychologique. En effet, cela implique d'assumer de nombreuses responsabilités et requiert de l'énergie en permanence,

Être dépendant implique en effet de faire appel à une tierce personne pour effectuer les tâches du quotidien. Or, lorsque cette personne est un proche, les répercussions psychologiques s'avèrent d'autant plus importantes.

 

Entre les soins à domicile, les nombreuses démarches administratives et les activités domestiques, nombreux sont les aidants qui finissent par s'oublier. C'est la raison pour laquelle devenir aide à domicile pour un proche est un acte qui se réfléchit en amont. Pour être en mesure de s'occuper des personnes âgées dépendantes, il est indispensable de prendre soin de soi avant tout.

 

En tant qu’aidant, parler de cette situation à une personne extérieure – un proche ou un psychologue – s'avère indispensable pour prendre du recul et trouver du soutien.

Il ne faut pas non plus hésiter à prendre un congé pour accompagner un proche malade, afin de ne pas cumuler deux activités à temps plein.

Quelles solutions pour s'occuper d'une personne âgée dépendante ?

Pour accompagner les proches aidants dans leurs nombreuses fonctions, des aides personne dépendante ont été mises en place. Ces différents dispositifs permettent de dégager du temps et de l'argent afin de se consacrer à l'accompagnement des personnes dépendantes.

  • Le droit à la formation : un proche aidant ne dispose généralement pas des compétences d’un auxiliaire de vie en maison de retraite. Pourtant, pour être en mesure de s'occuper correctement d'une personne âgée, malade ou handicapée, il doit apprendre certains gestes indispensables. C'est pourquoi les aidants ont le droit de suivre des formations certifiantes, dispensées par la Protection Civile ou par la Croix Rouge. Il est notamment possible de se former aux premiers secours, aux soins liés à la toilette, et de bénéficier d'un accompagnement psychologique.
  • Le droit au congé de solidarité et de soutien familial : le congé de proche aidant permet de cesser temporairement son activité professionnelle afin d'assister un proche en fin de vie, en perte d'autonomie ou en situation de handicap.

 

Il existe également des aides financières.

  • Le droit au statut de salarié : l'aidant familial peut obtenir le statut de salarié et toucher une rémunération pour son activité. Pour cela, la personne dépendante doit bénéficier de l'APA (Allocation réservée aux personnes dépendantes de plus de 60 ans). Aussi, elle ne doit pas être liée à son aidant par un lien marital ou un PACS.
  • Le droit au répit : cette aide est destinée à prendre en charge l'hébergement temporaire, l'accueil ou le relais à domicile de la personne dépendante. Le proche aidant peut ainsi prendre du temps pour lui . Elle est limitée à 500€ par an maximum.
  • La PCH (Prestation de Compensation du Handicap) : lorsqu'un proche aidant ne peut obtenir le statut de salarié, il peut être indemnisé par son proche dépendant bénéficiant de la PCH.

 

Bon à savoir : il est possible, sous conditions, de réduire ses impôts en aidant ses parents. En effet, l’aide que vous versez à vos ascendants, pour financer leur maison de retraite par exemple, est déductible de votre revenu imposable.

L’assurance dépendance, essentielle pour le proche aidant

L'assurance dépendance est un contrat de prévoyance qui couvre le risque de perte d'autonomie . Chaque contrat possède ses propres termes et ses propres conditions, notamment au niveau du degré de dépendance personnes âgées GIR. Le GIR (Groupe iso-ressources) permet de définir le niveau de perte d'autonomie. Il va de 6 (niveau de perte d'autonomie le plus faible) à 1 (niveau de perte d'autonomie le plus fort).

 

Bon à savoir : l'indemnisation de l’assurance dépendance n'est pas conditionnée à l'obtention de l'APA, mais possède ses propres critères.

 

L'assurance dépendance est versée sous la forme d'une rente ou d'un capital à l'assuré, c'est à dire à la personne dépendante. Si cette dernière n'est plus en mesure de gérer ses finances, alors c'est à son tuteur ou curateur de disposer des fonds.

C’est un complément essentiel aux aides pour s'occuper d'un parent malade ou dépendant, souvent insuffisantes Ainsi, les avantages d’une assurance dépendance sont nombreux :

  • compensation des frais liés à la perte d'autonomie,
  • financement d’une aide à domicile ou de travaux d’aménagements,
  • possibilité d’opter pour le maintien à domicile plutôt que le placement en maison de retraite,
  • et donc, un soulagement du proche aidant.

 

De plus, de nombreux contrats proposent des garanties optionnelles, très utiles pour les aidants. Par exemple, un soutien psychologique pour les proches aidants, ou un accompagnement dans les démarches administratives.

 

Bon à savoir : il est conseillé de souscrire une assurance perte d'autonomie relativement tôt, autour de 60 ans. Les primes d'assurance mensuelles s'avèrent alors bien plus raisonnables que 10 ou 20 ans plus tard.

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