Ce qu'il faut retenir : 

En cas de perte d’autonomie, le maintien à domicile est possible si certaines conditions sont réunies :

  • Evaluer les besoins dès les premiers signes de dépendance,
  • Adapter le logement pour garantir sécurité et accessibilité,
  • Mobiliser les aides disponibles (APA, caisses de retraite, collectivités),
  • Organiser les services à domicile (aide à la personne, soins, téléassistance),
  • Et enfin, anticiper les coûts, en envisageant si besoin une assurance dépendance.

L’ensemble de ces démarches permet d’envisager un maintien à domicile adapté à la situation de chacun.

 

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Perte d'autonomie à domicile : quels impacts concrets sur votre quotidien ?

Lorsque vous commencez à perdre en autonomie, votre quotidien au domicile devient plus complexe. Certains gestes simples deviennent difficiles, voire dangereux : se lever, se laver, cuisiner ou sortir seul. Cette situation peut entraîner :

  • un risque accru de chute ou d’accident domestique,
  • une alimentation déséquilibrée ou une hygiène négligée,
  • une désorientation liée à l’isolement,
  • un épuisement des proches aidants, souvent sollicités sans relais.

Vivre chez soi en situation de dépendance nécessite donc une réorganisation complète du quotidien, pour concilier confort et sécurité.

Quelles conditions pour bien organiser un maintien à domicile ?

Le maintien à domicile est possible, mais il repose sur plusieurs conditions clés :

  • Adapter le logement pour sécuriser les déplacements et prévenir les chutes : supprimer les obstacles, modifier la salle de bain, repenser l’éclairage…
  • Mettre en place des aides à la personne et techniques, en fonction des besoins : aide-ménagère, soins infirmiers, téléassistance…
  • Coordonner les intervenants : professionnels du domicile, médecin traitant, aidants familiaux… pour éviter les ruptures dans le suivi.
  • Anticiper les coûts : car même avec des aides publiques, le reste à charge peut être significatif. Il est donc utile de prévoir un budget ou une assurance adaptée.

Quelles solutions concrètes pour le maintien à domicile ?

Voici les principaux leviers concrets pour organiser un maintien à domicile efficace et serein :

L’aide à domicile (SAAD)

Des professionnels interviennent pour :

  • l’aide à la toilette, à l’habillage, aux repas,
  • les tâches ménagères ou les courses,
  • l’accompagnement dans les gestes du quotidien.

Cette aide peut être financée en partie par l’APA ou les caisses de retraite.

La téléassistance

Elle permet d’alerter rapidement les secours en cas de chute ou de malaise, grâce à :

  • un médaillon ou bracelet connecté,
  • des capteurs de mouvement,
  • un boîtier d’appel relié à une centrale 24h/24.

L’adaptation du logement

Des aménagements simples peuvent tout changer :

  • installer une douche à l’italienne avec siège,
  • poser des barres d’appui et antidérapants,
  • motoriser les volets ou l’éclairage,
  • élargir les passages pour un fauteuil ou un déambulateur.

Des aides financières (ANAH, ARDH, crédit d’impôt…) peuvent financer une partie de ces travaux.

Les soins à domicile (SSIAD)

Des infirmiers ou aides-soignants se déplacent pour assurer les soins médicaux prescrits. Leur intervention est remboursée à 100 % par l’Assurance maladie.

Quel accompagnement pour les aidants en cas de maintien à domicile ?

Le maintien à domicile repose souvent en partie sur l’engagement des proches aidants. Mais sans soutien, cette implication peut devenir une charge physique et mentale importante. Des solutions existent pour les accompagner :

  • Accès à un congé de proche aidant (jusqu’à 3 mois renouvelables),
  • Droit au répit financé par l’APA pour faire appel à un relais temporaire,
  • Formation aux gestes d’accompagnement,
  • Plateformes de soutien locales (écoute, information, coordination…),
  • Accueil de jour ou hébergement temporaire pour alléger la charge ponctuellement.

Comment anticiper les coûts du maintien à domicile ?

Le maintien à domicile est une solution moins coûteuse que l’entrée en établissement, mais elle reste onéreuse : aide à la personne, matériel adapté, travaux, coordination… Une assurance dépendance peut prendre le relais lorsque les aides publiques ne suffisent plus. Elle permet :

  • de verser une rente mensuelle en cas de dépendance reconnue,
  • de financer des services à domicile (aide-ménagère, téléassistance),
  • de soutenir les aidants (conseils, accompagnement administratif),
  • de prévoir un capital dédié à l’aménagement du logement.

Pour conclure sur le maintien à domicile :

Le maintien à domicile en situation de perte d’autonomie repose sur la mise en place de solutions adaptées, à la fois humaines, techniques et financières. Cela peut inclure des aménagements du logement, des interventions d’aides à domicile, des dispositifs de téléassistance, ainsi qu’un accompagnement des proches aidants. Des aides publiques et des services spécialisés existent pour répondre à ces besoins. Leur mobilisation dépend de plusieurs critères : niveau de dépendance, situation financière, organisation locale des services. L’ensemble de ces dispositifs permet d’organiser le quotidien à domicile en tenant compte des besoins spécifiques liés à la perte d’autonomie.

FAQ - Aides financières et dispositifs de soutien

Qui peut bénéficier de l’APA pour rester à domicile ?

L’APA est destinée aux personnes âgées de 60 ans ou plus, en perte d’autonomie (GIR 1 à 4). Elle permet de financer l’aide à domicile, la téléassistance ou certains aménagements.

Les aidants familiaux peuvent-ils être rémunérés ?

Oui, dans certaines conditions. L’APA peut rémunérer un proche aidant (hors conjoint). D’autres dispositifs comme le congé de proche aidant ou les CESU préfinancés existent également.

Quel est le coût moyen du maintien à domicile pour une personne dépendante ?

Selon le niveau de dépendance, le reste à charge peut varier de 600 à 2 000 € par mois. Les aides publiques, les caisses de retraite et une assurance dépendance peuvent alléger cette charge.

FAQ - Aménagement du logement et sécurité

Quels travaux sont financés pour sécuriser le logement d’un senior ?

Des aides (ANAH, ARDH, crédit d’impôt) permettent de financer douche sécurisée, rampe d’accès, monte-escalier, élargissement de portes, etc.

Comment savoir si mon logement est adapté au vieillissement ?

Des évaluations peuvent être proposées par les caisses de retraite (programme « Bien chez moi »), un ergothérapeute ou le CCAS. Elles identifient les zones à risque à corriger.

Comment mettre en place une téléassistance à domicile ?

Elle peut être installée par des prestataires privés, ou via les départements. Certains coûts sont pris en charge par l’APA ou les collectivités locales.

FAQ - Organisation des soins et services à domicile

Qu’est-ce qu’un SAAD (service d’aide à domicile) ?

Un SAAD propose des prestations d’aide à la personne (toilette, repas, ménage…). Il peut être public ou privé, et les prestations sont partiellement prises en charge.

Comment organiser un retour à domicile après une hospitalisation ?

L’ARDH peut financer une aide temporaire. L’hôpital peut organiser l’évaluation, et la mise en place d’aides ou de soins est coordonnée avec le médecin traitant.

Peut-on rester chez soi même en cas de dépendance lourde ?

Oui, sous conditions : adaptation du logement, intervention de professionnels plusieurs fois par jour, coordination des soins et sécurité assurée.

FAQ - Solutions de répit et accompagnement

Qu’est-ce que l’accueil de jour pour les personnes âgées ?

C’est un accueil en journée, dans une structure spécialisée. Il permet à la personne de bénéficier d’activités et à l’aidant de souffler, tout en maintenant le domicile comme lieu de vie principal.

L'infographie : faire appel à un(e) auxiliaire de vie, quelles prestations et quelles aides financières ?

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La check-list : comment ne pas rester seul face à la dépendance d'un proche ?

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