Remplaçant du Plan d’épargne retraite populaire (Perp) et des contrats Madelin depuis octobre 2020, le PER bénéficie d’un régime fiscal plus avantageux que ses prédécesseurs. Que ce soit pendant la phase d’épargne qu’à la sortie du plan.
Le PER est un placement qui permet de déduire vos versements de vos revenus imposables, à déclarer, chaque année, au printemps. Ensuite, pendant la phase d’épargne du PER, les gains produits ne sont pas fiscalisés. En outre, cet avantage n’entre pas en ligne en compte dans le calcul du plafond annuel de défiscalisation de 10.000 €.
Ainsi, vos versements volontaires effectués en 2021 sur un Plan d’Épargne Retraite (PER) sont déductibles de votre revenu global à hauteur de 10 % de vos revenus professionnels de 2020, avec un plafond limite fixé à 32.909 euros. Si le montant est supérieur à 10 % de vos revenus professionnels, le montant est alors plafonné à 4.114 euros.
Il s’agit d’une enveloppe commune à tous vos produits d’épargne retraite. Le cas échéant, il faut donc éventuellement déduire du plafond l’abondement de l’employeur versé à ses salariés sur un PER collectif (Pereco) et/ou un PER obligatoire (Pero) dans l’entreprise. Si vous êtes un travailleur indépendant, le plafond de déduction sur vos bénéfices professionnels est majoré : il est porté à 76.102 euros pour les versements effectués en 2021.
Une fois investies, les sommes du PER ne peuvent pas être retirées avant le départ en retraite. Seuls l’acquisition de la résidence principale et certains accidents de la vie (décès, invalidité, chômage, surendettement…) permettent au titulaire de sortir son épargne du contrat de PER par anticipation.
Bon à savoir : En cas de déblocage anticipé du Plan d’Épargne Retraite (PER) pour « accident de la vie », le capital récupéré est exonéré d’impôt (mais les gains sont soumis aux prélèvements sociaux). En cas de déblocage pour l'acquisition de la résidence principale, il est taxé selon les règles applicables en cas de sortie en capital.