Qu’est-ce que la e-santé ?

La « e-santé » a été définie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme « les services du numérique au service du bien-être de la personne ». Avec ses synonymes tels que la « télésanté », la « santé numérique » ou encore la « santé connectée », ce mot renvoie aux applications des nouvelles technologies d’information et de communication dans le champ de la santé. 

L’Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes) identifiait, en 2019, deux branches principales dans l’e-santé :  
- les systèmes d’information de santé ou hospitaliers : ces systèmes informatiques permettent d’organiser notamment le dossier médical partagé ou le système de carte vitale, 
- la télésanté : elle regroupe la télémédecine et la « m-santé », soit la « mobile-santé », qui s’opère par smartphone.  

En pratique, l’e-santé permet de faire des consultations à distance, mais aussi de faire de la prévention. Ainsi, une montre connectée à un smartphone peut indiquer un rythme cardiaque ou un nombre de pas réalisés chaque jour. L’utilisation d’internet permet aussi le partage de données médicales, dans le cadre de la téléexpertise, par exemple. 

Assurer un meilleur suivi des personnes ne pouvant se déplacer, de celles vivant loin d’un médecin, mais aussi assurer la transmission des données médicales d’un patient en toute confidentialité… L’e-santé a un potentiel important.  

En France, cette importance grandissante est traduite dans les politiques publiques : le plan « Ma santé 2022 » ou la création, en janvier 2020, de l’Agence de numérique en santé.