Dans les régimes de base, la réversion est égale, au maximum, à 54% de la pension de retraite dont bénéficiait le de défunt (ou aurait pu bénéficier s’il était encore en activité). Si la somme additionnée des ressources du conjoint et de votre pension de réversion » est supérieure à un certain montant, ce dernier pourra être réduit voire supprimé selon les situations..
Par exemple : une veuve perçoit des pensions de retraites à titre personnel représentant 9000 euros par an. La réversion de la retraite de base de son défunt mari est de 7000 euros par an. Le total est donc de 16.000 euros (9000 euros + 7000 euros). Le plafond de ressources étant de 11 106,72 euros, la réversion est réduite de 4 893,28 euros (16 000 euros - 11 106,72 euros). Son montant est donc de 2106,72 euros (7000 euros - 4893,28 euros). La pension de réversion est relevée de 10% si la bénéficiaire a eu ou élevé au moins 3 enfants.
Bon à savoir : La réversion de la retraite de base est majorée de 11,1% à partir de l’âge auquel la retraite est accordée automatiquement à taux plein (67 ans pour celles et ceux nés à compter de 1962) et ne doit pas dépasser un certain plafond. Si la somme additionnée de la majoration de 11,1% et de la totalité des retraites et pensions est supérieure au plafond, la majoration est prise en compte et réduite du montant du dépassement.
À l’Agirc-Arrco, la réversion est calculée sur la base de 60% des points acquis par le conjoint décédé au cours de sa carrière. Par exemple, s’il avait 7000 points Agirc-Arrco, la pension de réversion sera calculée sur la base de 4200 points. Ce nombre de points est ensuite multiplié par la valeur de service du point en vigueur au jour de la liquidation de la réversion. Si la retraite complémentaire du défunt avait été calculée avec un abattement, il n’en sera pas tenu compte pour établir le montant de la réversion. Cependant celui-ci ne peut être supérieur à la retraite complémentaire du défunt.