Le métier impose souvent des horaires atypiques : début de journée à 2 ou 3 heures du matin, déjeuners à 9 heure, sieste vers midi…
Notre horloge interne, synchronisée naturellement avec la lumière du jour, perd ses repères. Résultat ? On dort moins bien, on récupère moins vite, et les cycles de sommeil profond – ceux qui réparent vraiment – sont raccourcis.
Sur le long terme, cette dette de sommeil peut affecter bien plus que la simple sensation de fatigue. Car même si le corps peut s’adapter temporairement, il n’est pas programmé biologiquement pour fonctionner de nuit ou en sommeil morcelé.
Le manque de sommeil ou son irrégularité chronique fragilise plusieurs fonctions du corps : le système immunitaire est affaibli, le métabolisme se dérègle, le système digestif se déstabilise sans oublier l’humeur et le stress.
Et bien sûr, ces effets s’additionnent : un sommeil de mauvaise qualité rend plus sensible au stress, et le stress lui-même nuit à l’endormissement… Un cercle vicieux que beaucoup de boulangers connaissent sans vraiment pouvoir mettre de mots dessus.