Assurance-vie : 4 critères à étudier pour choisir le meilleur contrat

La quasi-totalité des contrats d’assurance vie sont des contrats dits « multisupports ». Ils comportent à la fois un (ou plusieurs) fonds en euros et des supports en Unités de Compte (UC). Le premier est à capital garanti, les seconds présentent un risque de perte en capital variable, selon les choix de placement effectués (fonds actions, obligataires, immobiliers…). 

La plupart des Français essayent d’équilibrer prise de risque et sécurité pour leur épargne. Ainsi, les sommes placées en assurance-vie sont notamment investies dans le fonds en euros de leur contrat. Cependant, ces fonds rapportent de moins en moins. Ainsi, en 2020, selon la Fédération Français des Assurance (FFA), leur rendement s’est établi en moyenne à 1,30% net de frais et brut de prélèvements fiscaux. Pour appel, ce rendement moyen était de 1,50% en 2019, de 1,80% en 2018… et de 5,30% au début des années 2000. 

Bon à savoir 

Si les résultats obtenus par le fonds euros restent importants, les perspectives de performances globales des contrats seront déterminantes pour faire le bon choix de contrat. En 2020, les contrats euros les plus performants, présents surtout dans les contrats vendus sur internet, ont affiché un taux compris entre 1,5% et 2,5%.

Les supports en Unités de Compte (UC) vous permettent de diversifier vos placements. En choisissant d’investir en UC, vous placez votre épargne sur les marchés financiers ou immobiliers, profitez du dynamisme de l’économie et boostez les perspectives de performances à moyen ou long terme. En contrepartie, vous acceptez de prendre une certaine prise de risque sur le capital investi. 

Le choix peut s’étendre de quelques unités de compte à quelques dizaines pour les contrats traditionnels, jusqu’à plusieurs centaines pour ceux vendus sur Internet. Les contrats les plus complets, dits « multi-gestion », proposent un éventail très large de supports en unités de compte gérés par différents établissements financiers et pas seulement des fonds « maison » gérés par votre assureur ou votre banque. 

Bon à savoir 

Selon la Fédération Française des Assurances (FFA), les supports en unités de compte séduisent de plus en plus. En 2020, ils ont collecté 40,1 milliards d’euros, soit 34,5% des sommes placées en assurance-vie. Un pourcentage en hausse de 6 points par rapport à 2019. 

Frais de versements, frais de gestion, frais d’arbitrage… L’assurance-vie a un coût à évaluer pour apprécier la juste performance de votre contrat. En effet, Cces frais varient sensiblement selon les contrats et ils doivent être scrutés à la loupe pour bien mesurer leur importance. Ils sont indiqués dans les conditions générales de vente du contrat. et Chaque année, vvotre assureur doit vous adresser un relevé d’information chaque année sur les frais prélevés. 

En résumé de nombreux frais peuvent vous être prélevés sur votre contrat d’assurance-vie : 
 

• Les frais de versements : ils sont prélevés par l’assureur lors de chaque versement. Ils peuvent être compris entre 0 et 5%. Il est possible d’obtenir des réductions lors de versements importants. 
• Les frais de gestion : Ils sont prélevés de manières annuelles. Chaque support a sa propre tarification. Il s’agit d’un pourcentage prélevé sur les sommes détenues. 
• Les frais d’arbitrage : Ils peuvent être prélevés sous forme de forfait ou sous la forme d’un pourcentage des sommes prélevées. Certains contrats d’assurance-vie ne facturent pas de frais d’arbitrage. 
• Les options de gestion : Les options automatiques, la garantie plancher ou la gestion sous mandat peuvent également entraîner des frais.

Quand vous n’envisagez pas de gérer vous-même votre contrat d’assurance-vie, il est important de choisir un contrat permettant de déléguer sa gestion à des spécialistes. De nombreux établissements financiers proposent une Gestion Sous Mandat tenant compte de vos objectifs et de votre appétence aux risques.  

De nombreux contrats d’assurance vie proposent des options de gestion permettant d’automatiser certaines actions sur vos supports d’investissement. Arbitrages automatiques ou programmés, ces options permettent notamment de sécuriser vos gains ou de limiter vos pertes en fonction des limites préalablement choisies.