La loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement voté en décembre 2015 modernise l’APA versée à domicile puisqu’elle permet la diversification des aides.
Ces dernières peuvent désormais porter sur :
- des aides techniques (exemples : système de téléassistance, aides aux déplacements du type déambulateur, fauteuil roulant, canne, etc.) ;
- des travaux d’aménagement - adaptation du domicile (solutions domotiques : modification de l’éclairage afin d’éviter les risques de chute, ouverture centralisée de volets mais aussi tabouret de douche et douche à l’italienne en lieu et place de la baignoire…) * ;
- mais aussi le soutien aux proches aidants à travers ce qu’on appelle le droit au répit. Ce dernier concerne les proches aidants des personnes âgés bénéficiaires de l’APA, qui assurent une présence ou une aide indispensable à la vie à domicile de ces mêmes personnes âgées et qui ne peuvent être remplacées pour apporter cette aide.
Ce répit peut prendre la forme d’accueil de jour (pour que la personne dépendante puisse être prise en charge afin que l’aidant puisse « souffler »), d’hébergement temporaire (pour que l’aidant puisse prendre un peu de vacances) ou encore d’aides à domicile.
* Il est à noter que les propriétaires qui souhaitent réaliser des travaux en vue de continuer à vivre chez eux malgré leur dépendance peuvent obtenir des aides auprès de l’ANAH (Agence Nationale de l’Habitat), des aides provenant des caisses de retraite ou encore des collectivités territoriales.
Les locataires quant à eux, ne peuvent bénéficier d’une aide de l’ANAH qu’avec l’accord de leur propriétaire. Ils peuvent aussi bénéficier des aides des collectivités territoriales de type APA ou PCH (Prestation de Compensation du Handicap).