Vous continuerez à payer vos impôts en France si :
- vous résidez plus de 183 jours par an dans l’Hexagone ;
- ou si votre foyer et vos intérêts économiques se situent dans l’Hexagone.
Dans le cas contraire, les règles d’imposition varient en fonction des accords fiscaux signés entre la France et le pays de résidence. Si aucune convention n’a été établie, le retraité subira une double imposition.
Bon à savoir : en tant que non résident en France, vous devez utiliser les formulaires habituels pour faire votre déclaration de vos revenus.
Par exemple, si vous êtes résident fiscal en Espagne, votre pension sera considérée comme un revenu du travail. Elle sera donc imposée au titre de l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPF) suivant le barème des taux d’imposition espagnol.
Aussi, si votre domicile fiscal n’est plus situé en France, vous ne paierez plus les prélèvements sociaux (CSG, CRDS et Casa), mais vous devrez vous acquitter d’une cotisation d’Assurance maladie prélevée sur votre pension. Ce taux s'élève à 3,2% sur la pension de retraite de base, et à 5,9% sur la retraite complémentaire. Pour la retraite de base des artisans, commerçants et professions libérales, ce taux est de 7,1%.