- Sa cotisation peut augmenter
Selon l’article 4 de la loi Evin, il devra supporter la totalité de la cotisation que l’assureur peut décider d’augmenter.
Le décret du 30 août 1990 prévoyait un plafond tarifaire fixé à 150% du tarif des actifs soit une hausse de 50%.
Le décret du 21 mars 2017 remplace le décret de 1990 et détermine de nouveaux plafonds tarifaires qui sont progressifs :
la 1ère année : le tarif pratiqué doit être identique à ceux des actifs
la 2ème année : le tarif pratiqué ne peut être supérieur de plus de 25% au tarif des actifs
la 3ème année : le tarif pratiqué ne peut être supérieur de plus 50% au tarif des actifs
Le retraité devra également payer la part de cotisation qui était prise en charge par son entreprise lorsqu'il était actif.
- Les ayants droit ne sont pas pris en charge
Le conjoint et les enfants ne peuvent pas ou plus bénéficier de cette complémentaire santé collective.
- Les garanties sont figées
Les besoins en santé vont certainement évoluer avec le temps (besoin de lunettes, de prothèse auditives ou dentaires…) or les garanties prévues dans le cadre de l'ancienne complémentaire santé collective ne changeront pas. La nouvelle mutuelle risque donc de ne pas correspondre à ce que le salarié souhaite.