Les soins dentaires font partie des postes de dépense santé les moins bien pris en charge par l'Assurance maladie. Mais ce sont aussi des actes particulièrement onéreux.
Différents types d'interventions chez le dentiste font l'objet d'un remboursement à hauteur de 70 % du tarif de base de la Sécurité sociale. C'est notamment le cas :
- des consultations,
- des extractions de dents,
- du traitement des caries,
- des détartrages,
- de la pose de prothèses amovibles,
- ou encore de bridges sur les dents porteuses.
En revanche, d'autres actes très coûteux ne permettent pas de bénéficier d'une prise en charge de l'Assurance maladie. C'est le cas de la parodontologie, de l'orthodontie pour les adultes et de la pose d'implants dentaires.
Pour diminuer ses dépenses dans le cadre de la pose d'une prothèse dentaire, mieux vaut opter pour une mutuelle proposant un forfait implant. De nombreux contrats de mutuelle différents existent, afin de répondre à tous les besoins. Pour choisir la meilleure mutuelle implant possible, plusieurs critères méritent toute l'attention des assurés :
- le rapport prix / garanties,
- la qualité et la réactivité du service client,
- le nombre d'assurés sur le contrat et la mutualisation du risque,
- l'éventuelle augmentation tarifaire annuelle et la revalorisation des cotisations,
- le montant des plafonds de remboursement et le nombre d’implants pris en charge par an,
- le délai de carence (certaines mutuelles peuvent imposer un délai de plusieurs mois avant de rembourser la pose d'un implant).
Le choix d'une bonne mutuelle dentaire doit se faire en fonction de son budget et de ses besoins en matière de soins dentaires. En l'absence de pathologies, une assurance dentaire d'entrée de gamme est suffisante. À l'inverse, pour les patients qui ont régulièrement besoin de soins et d'implants, le choix d'une mutuelle dentaire haut de gamme permet de réaliser des économies non négligeables.
Pour trouver la mutuelle offrant le meilleur remboursement, il est conseillé de comparer les différents contrats existants. Les assureurs pratiquent en effet des tarifs libres, provoquant ainsi de fortes disparités de coût et de garanties entre leurs différents contrats.