Qu’elle soit souscrite par l’employeur (on parle alors de prévoyance collective) ou par le salarié, l’assurance prévoyance maintien de salaire se concrétise pour le bénéficiaire par le versement d’indemnités journalières s’apparentant à un maintien de salaire. Elles sont versées dans le cadre d’un accident du travail ou d’un arrêt maladie. Leur montant viendra s’ajouter aux indemnités de la Sécurité sociale et à celles de l’employeur. Les indemnités prévues par une assurance perte de revenus sont calculées en fonction du salaire brut du travailleur et peuvent aller, selon le contrat souscrit, jusqu’à 100 % du maintien des revenus.
L’assurance maintien de salaire a des applications larges et fonctionne ainsi en cas d’incapacité de travail, de perte totale d’autonomie, de maladies graves et redoutées ainsi qu’en cas de décès. Selon le contrat, vous percevez soit des indemnités journalières, soit une rente invalidité. Cela peut également concerner vos enfants via une rente éducation.
Il existe deux modes de calcul pour les indemnités journalières :
Indemnitaires : les indemnités sont calculées sur la base du salaire brut et s’expriment en pourcentage, qui peut aller jusqu’à 100 %.
Forfaitaire : les indemnités sont un montant journalier perçu en euros. Ce montant est choisi par l’assuré à la souscription du contrat.
Quelle que soit la formule retenue, le montant d’indemnisation ne pourra pas dépasser 100 % du montant du salaire brut perçu par le salarié avant d’être arrêté.
De nombreux éléments sont à prendre en compte lors du choix de son assurance maintien de salaire : les risques couverts (accident, maladie professionnelle et / ou non professionnelle), le délai de carence, le montant de la cotisation annuelle, la durée d’indemnisation maximale, le capital-décès, etc.