En tant que salarié, vous percevez des indemnités journalières (IJ) de la Sécurité sociale en cas d’arrêt de travail, pour compenser une partie de votre perte de salaire. Elles s’élèvent à 50% de votre salaire brut de base, et ne peuvent dépasser 1,8 fois le montant du SMIC, soit 2 738,20€ par mois en 2019. Une période de carence de 3 jours est instaurée, vous ne percevez donc les IJ qu’à partir du 4ème jour d’arrêt.
Si vous avez au moins un an d’ancienneté dans votre entreprise, votre employeur doit vous verser une indemnisation complémentaire à celle de la Sécurité sociale. Le versement de ces deux indemnités combinées vous garantit un revenu égal à 90% de votre salaire pendant les 30 premiers jours d’arrêt, puis à 66,6% pendant les 30 jours suivants.
Bon à savoir : certains accords d’entreprise ou de branche prévoient des dispositions plus favorables, comme la prise en charge des 3 jours de carence par l’employeur.
Ces indemnités ne sont pas toujours suffisantes pour maintenir un niveau de vie équivalent. La garantie arrêt de travail prévoit le versement d’indemnités journalières complémentaires pour assurer le maintien total de votre salaire. C’est donc un moyen sûr de préserver votre famille en cas de perte de revenus.
Dans le cadre d’un contrat de prévoyance, en cas de maladie ou d’accident d’origine non-professionnelle, entraînant une reconnaissance d’invalidité par la Sécurité sociale, il est également possible de percevoir une rente d’invalidité.