L’assurance-vie offre un autre atout de taille après 70 ans car les gains produits par les primes versées après cet âge restent exonérées d’impôt. Or, avec l’allongement de l’espérance de vie, ces placements financiers pourront atteindre une somme élevée à votre décès. Par exemple, pour 100.000 euros investis à 70 ans et rémunérés à 2,5% par an, le capital valorisé atteindra 144.830 euros au bout de 15 ans. Ainsi, si vous décédez à 85 ans, les bénéficiaires de votre assurance-vie récupéreront 44.830 euros de gains sans impôts (en plus de l’abattement de 30.500 euros applicable sur les 100.000 euros de primes versées après vos 70 ans).
Bon à savoir : De votre vivant, il est possible de faire des donations sans être fiscalisé en respectant certains abattements.
Quelques précautions s’imposent toutefois pour faciliter la gestion de la transmission et des abattements de 152.500 euros et de 30.500 euros. Mieux vaut ouvrir un nouveau contrat pour verser des primes après 70 ans car, dans le cas contraire, l’assureur prélèvera les sommes sur les deux compartiments fiscaux en cas de retrait, rognant ainsi les avantages fiscaux acquis. Si votre objectif est de transmettre un capital, il est préférable de ne pas faire fondre les gains correspondant aux primes versées après 70 ans, exonérés de droits de succession, et de faire des retraits sur le contrat alimenté avant vos 70 ans pour faire face à vos besoins.
À noter : Ni l’administration fiscale, ni vos héritiers ne peuvent vous reprocher d’investir une part importante de votre patrimoine en assurance-vie après 70 ans. Veillez tout de même à ne pas effectuer des versements manifestement exagérés par rapport à vos moyens, pour éviter tout risque de réintégration de votre contrat dans votre succession.