L’année de la retraite peut être synonyme de hausse d’impôts. En grande partie en raison du versement de l’indemnité de départ à la retraite. Il n’est aujourd’hui plus possible d’échelonner son montant sur plusieurs années. Pour optimiser sa fiscalité, il y a deux pistes à étudier :
La première est celle de la date de départ en retraite. Les personnes souhaitant prendre leur retraite au 1er janvier ont tout intérêt à travailler un mois de plus. En partant en retraite de l’entreprise le 1er février, ils toucheront alors leur prime avec leur solde de tout compte au 31 janvier plutôt qu’au 31 décembre de l’année précédente. Avec la baisse des revenus liée à leurs pensions, leur taux d’imposition devrait être plus faible. La prime de départ sera alors moins fiscalisée.
La deuxième concerne le système du quotient. Il permet de calculer le supplément d’impôt consécutif à un revenu exceptionnel en prenant uniquement le quart de la somme en question. Ce supplément doit ensuite être multiplié par quatre. Le but est de fiscaliser la prime sur votre taux marginal d’imposition le plus proche de vos revenus. En l’absence de ce mécanisme, une partie de votre prime serait alors fiscalisée sur des tranches inhabituelles.