Dès lors qu’un accord d’intéressement est effectif dans une entreprise, l’employeur a le droit mettre en place un supplément d’intéressement, s’il a déjà attribué une prime d'intéressement à ses salariés au titre d'une année déterminée. Pour les récompenser et les fidéliser, il peut décider de manière unilatérale de leur verser un supplément d'intéressement, une fois l'exercice clos. La seule condition est de le verser à tous les salariés déjà bénéficiaires de la prime « normale », selon les mêmes règles de répartition.
Aucune formule de calcul n’est exigée pour la détermination du supplément, mais la somme correspondant montant cumulé de l’intéressement versé au titre de l’accord de base et au titre du supplément ne peut dépasser 20 % du total des rémunérations brutes des salariés bénéficiaires. Et pour eux, le montant cumulé des primes versées au titre d’un même exercice ne peut pas dépasser 75 % du plafond de la Sécurité Sociale. Le régime fiscal et social du supplément est identique à celui de la prime d’intéressement.
Notre conseil : Attention, en aucun cas les primes d’intéressement ne peuvent se substituer au salaire. Par conséquent, la loi interdit de supprimer un élément du salaire pour le remplacer par une prime d’intéressement.