Régimes de retraite différents, minimum vieillesse faible… Les travailleurs non-salariés ont donc intérêt à se constituer une épargne dans le but d’obtenir un complément de revenus. Parmi les dispositifs d’épargne retraite les plus pertinents, figurent l’assurance-vie et le Plan épargne retraite (PER). Tous deux gérés par des compagnies d'assurance, leur principe est le même : alimentez votre support d’épargne avec des versements, qui est réinvesti dans des fonds euros, peu risqués mais peu rémunérateurs, et/ou en unités de compte (actions, obligations, etc.) plus risquées mais potentiellement plus rentables.
L’assurance-vie est un produit d’épargne liquide : vous pouvez retirer tout ou partie de votre argent placé à tout moment, sur simple demande. Tandis que dans un PER, les fonds sont en principe bloqués jusqu’au départ à la retraite (le souscripteur peut décider de sortir soit en rente viagère, soit en capital (en une ou plusieurs fois), ou encore en mixant les deux options.
Par ailleurs, l’assurance-vie et le PER proposent des avantages fiscaux bien différents. La première bénéficie d’une fiscalité très favorable à la sortie (seuls les gains sont imposables et non le capital) tandis que le second est beaucoup plus avantageux à l’entrée (les versements volontaires sont déductibles des revenus imposables).
À retenir : plutôt que de choisir entre l’assurance-vie et le PER pour son épargne retraite, il est judicieux de les considérer comme des produits complémentaires.