Vous pouvez également utiliser l’énoncé de qualité plutôt que la désignation nominative des bénéficiaires.
Le bénéficiaire est la personne qui aura la qualité énoncée au jour où la garantie devient exigible.
« Mon conjoint »
En cas de dissolution du mariage, on distingue s’il y a eu remariage ou non :
- s’il y a eu remariage, c’est le nouvel époux qui a la qualité de bénéficiaire.
- s’il n’y a pas eu de remariage, la désignation est caduque.
C’est la personne ayant cette qualité au décès de l’assuré qui percevra les prestations décès et non celle l’ayant à la souscription.
Attention : le conjoint est uni par les liens du mariage, le partenaire lié par un pacs ou le concubin ne sont donc pas des conjoints.
« Mes enfants nés ou à naître, vivants ou représentés »
Le souscripteur doit envisager l’hypothèse malheureuse du prédécès de l’un de ses enfants et prévoir la représentation afin de permettre aux propres enfants du bénéficiaire décédé d’obtenir la part du capital qui aurait dû revenir à leur parent. En effet, la représentation ne se présume pas, et à défaut de précision, le capital sera réparti entre les enfants survivants.
« Mes héritiers »
Pour éviter le risque que le contrat soit dépourvu de bénéficiaire, il est possible d’opter également pour une clause standard proposée dans le contrat d’assurance.