Dès lors que le bénéficiaire désigné d’une assurance-vie demande à effectuer un retrait, rachat partiel ou en cas de clôture de votre assurance-vie, les gains, et uniquement les gains, sont imposables. Si le contrat est d’une durée supérieure à 8 ans, il est soumis à l’impôt sur le revenu, après application d’un abattement annuel de 4 600 euros pour une personne seule et de 9 200 euros pour une personne en couple, et ce quel que soit le régime d’imposition et la date des versements. Une subtilité vient compliquer la donne : le régime d’imposition diffère si les versements effectués sur les contrats ont été réalisés avant le 21 septembre 2017 ou après cette date.
Si le retrait a lieu au cours des 8 premières années du contrat, il est possible de choisir entre deux régimes d’imposition. Soit en optant pour l’intégration des plus-values à la déclaration de revenus, et c’est alors le taux marginal d’imposition qui s’applique. Soit en choisissant le prélèvement forfaitaire unique (PFU) qui s’élève à 12,8% au titre de l’impôt sur le revenu et à 17,2% au titre des prélèvements sociaux, ce qui représente au total 30%. On parle alors du régime d’imposition dit de la flat tax, mis en place par le projet de loi de finance 2018.