En l’absence d’héritier réservataire (enfants, à défaut l’époux survivant), il est possible d’organiser sa succession à sa convenance.
Le testament permet notamment de léguer ses biens personnels à un partenaire de Pacs ou concubin, ou encore à un tiers (ami, association ou fondation). Chacun peut librement rédiger son testament ou le faire devant un notaire, moyennant des frais.
Bon à savoir : le partenaire de Pacs survivant est totalement exonéré de droits de succession sur les biens reçus par testament du partenaire décédé. Les biens légués à une association reconnue d’utilité publique sont également exonérés.
Il est aussi possible d’effectuer une donation de son vivant, avec un démembrement de propriété au conjoint ou à un tiers. L’opération consiste en un don de la nue-propriété d’un bien, le donateur conservant l’usufruit (le droit de se servir du bien ou d’en percevoir les revenus). Des droits de donation sont calculés sur la valeur de la nue-propriété, en fonction de l’âge de l’usufruitier.
Au décès, l’usufruit rejoint la nue-propriété pour reformer la pleine propriété sans droits de succession supplémentaires à payer. Plus la donation est réalisée tôt, moins les droits de donation sont élevés.