L’assurance décès est un produit plus complexe qu’il n’y paraît et deux types d’assurance décès peuvent être souscrits avec des finalités différentes pour les bénéficiaires.
Le contrat d’assurance décès temporaire, qui n’est pas un placement financier, est à fonds perdu. En général, il s’échelonne de 10 à 25 ans selon les contrats. Si le risque qu’il couvre, le décès, ne se réalise pas avant un certain âge, les cotisations sont donc perdues, sans être versées au bénéficiaire. En général, les contrats assurent le risque de décès de 65 ans à maximum 80 ans. Si vous décidez de résilier votre contrat, les primes versées ne vous seront pas non plus remboursées.
Le contrat d’assurance décès temporaire est souvent souscrit lors d’un emprunt, notamment immobilier ou pour le financement de l’éducation des enfants. Dans le cas d’un emprunt, ce type de contrat permet le remboursement du crédit. Chaque mois, l’assurance vient régler le montant du crédit et ce pendant toute la durée d’emprunt.
Cette assurance peut aussi prendre le relais en cas d’incapacité au travail, d’invalidité ou de perte d’emploi. Si le bien a été acheté avec votre conjoint, et que l’assurance couvre à hauteur de 50 % du capital restant dû, la moitié du crédit sera ainsi remboursée chaque mois. Cette protection permet également aux bénéficiaires, votre conjoint comme vos éventuels enfants, de continuer à vivre dans le logement. Si ce contrat a été signé pour assurer une rente éducation à vos enfants, ces derniers recevront une somme qui leur sera versée jusqu’à l’âge convenu dans le contrat.